La vaisselle en plastique ? C’est bientôt fini ! Restaurateurs et commerçants diront adieu aux sacs en plastique au 1er janvier 2020 et devront penser à proposer le doggy bag à cette même date. Et si ces nouvelles réglementations étaient une formidable opportunité pour repenser ses usages en matière d’emballage alimentaire ? De nombreuses solutions alternatives et futées existent et les professionnels ont tout à gagner à les adopter.
1. Intégrer les réglementations à votre stratégie d’achat
Il y a du nouveau sur le sujet de l’emballage alimentaire ! Que vous soyez un professionnel de la restauration rapide ou un restaurateur qui propose de la vente à emporter, l’interdiction de l’utilisation de la vaisselle en plastique au 1er janvier 2020 va vous obliger à revoir votre copie.
Pour la consommation sur place, assiettes, gobelets, boites et plateaux repas en plastique seront bannis, tout comme la vaisselle fournie vide lors des ventes à emporter (couverts, verres, assiettes, etc).
Les restaurateurs sont déjà soumis à une foule de réglementations et voient parfois d’un mauvais œil de nouvelles règles apparaître. Surtout si les usages, comme l’utilisation du plastique, sont bien ancrés dans les habitudes. Pour vous aider à y voir plus clair et bien choisir votre emballage alimentaire, pourquoi ne pas opter pour un mini-audit ? Ce serait l’affaire d’une journée au cours de laquelle un professionnel se penchera sur votre activité et ses spécificités puis vous orientera vers les meilleures solutions d’emballage alimentaire adaptées à vos contraintes.
Un expert en restauration réalise des benchmarks très poussés, connaît les marques et les fabricants qui peuvent vous correspondre et la multitude de nouvelles matières pour remplacer judicieusement le plastique au profit d’un emballage alimentaire écologique par exemple. Il sera ensuite plus simple de faire votre choix et d’intégrer les fournisseurs retenus à votre stratégie d’achat.
De la même manière, les porteurs de projet qui planchent sur l’ouverture d’un concept food ou sur la création d’un restaurant, ont tout intérêt à inclure très en amont les réglementations green qui fleurissent dans le secteur de la restauration. Et là encore, mieux vaut les anticiper en intégrant ces questions à sa stratégie d’achat. Matières des contenants et nature des plats que vous proposez peuvent en effet harmonieusement s’associer grâce à l’emballage alimentaire ad hoc. Il suffit d’y penser lors de votre sourcing ! D’autant que la clientèle se montre de plus en plus sensibles au sujet des matières éco-responsables et de l’impact de sa consommation sur l’environnement. En tant que professionnels, impossible de faire l’impasse.
2. Opter pour les matières qui correspondent à votre activité
Restaurateurs et dirigeants de concept food et food truck n’ont presque plus d’excuses de bouder les contenants éco-responsables lorsqu’il s’agit de choisir le bon emballage alimentaire ! Aujourd’hui, avec la multitude des offres présentes sur le marché – et à des prix de plus en plus attractifs—il y en a forcément une pour vous. A condition de bien connaître les contraintes de son activité et de choisir des matières en adéquation. Et dans ce domaine, le végétal tient de belles promesses.
La bagasse de canne à sucre est particulièrement robuste, résiste très bien au froid et aux corps gras tout en étant légère et facilement transportable. 100% recyclable, il s’agit d’une matière entièrement naturelle aux propriétés très intéressantes pour la restauration. Une matière pour emballage alimentaire qui présente en prime, un excellent rapport qualité/prix. Une option particulièrement adaptée à la restauration rapide et aux food trucks. Pour plus de cohérence, pensez à uniformiser l’utilisation d’une seule matière tout au long du repas : pour les bols, les boites repas, les assiettes etc… Votre démarche n’en sera que plus remarquée et… remarquable !
Plus haut de gamme, car plus onéreux à l’achat, le bambou représente aussi une bonne alternative au plastique pour les restaurants et concepts food. Très solide, il est en outre lavable et donc réutilisable. Déclinable en couleurs, il apporte une touche fun et attrayante. Pratique pour la consommation sur place !
Le bois a lui aussi de nombreux atouts. D’aspect brut et naturel, mais à traiter absolument pour le contact alimentaire, il s’accommode très bien aux concepts autour des vins, des viandes, de la charcuterie et du fromage.
N’oubliez pas non plus le palmier dont on fait désormais des articles de vaisselle comme des bols et des assiettes. Très résistant, il apporte de l’exotisme à vos plats. Pensez-y si votre activité s’y prête.
3. Faites de vos sacs et packagings vos meilleurs alliés marketing
La disparition des sacs en plastique, c’est pour bientôt. Autant anticiper dès maintenant leur interdiction au 1er janvier 2021 en optant pour des matières futées que vous allez aussi pouvoir utiliser pour votre communication. Avec des sacs en toile de jute, en coton ou en lin par exemple. Facile à personnaliser et réutilisable longtemps, on y imprime facilement logos et slogans. Utile pour les épiciers par exemple. Et pour la restauration à emporter on pensera bien sûr au kraft et au papier.
En plus de sa fonction pratique pour le transport des produits, le sac va alors devenir une formidable carte de visite présente durablement dans les foyers et conservé par vos clients. De quoi créer un lien solide et pérenne avec eux et à moindre coût. La fidélisation se joue également avec quelques astuces. Et si votre sac devenait aussi une carte de fidélité ? Pourquoi ne pas réserver un emplacement discret pour tamponner le sac à chacune des visites de vos clients ? Il pensera forcément à le ramener lors de ses passages dans votre enseigne. Astucieux et gagnant-gagnant !
Les cavistes sont également particulièrement concernés par les alternatives au plastique. Et pour eux, il convient de choisir un contenant capable de transporter des bouteilles. Un papier au grammage plus important peut alors faire l’affaire tout comme des bois très fins et pliables disponibles sur le marché. Et là aussi, n’hésitez pas à y imprimer votre touche personnelle.
4. Réfléchissez aux portions avant de penser au doggy bag
Les restaurateurs vont, au 1er janvier 2021, devoir proposer un doggy bag aux consommateurs qui n’auront pas terminé leurs assiettes et souhaiteraient emporter ces restes à la maison. Il en sera de même pour les boissons.
Si le concept existe de longue date dans les pays anglo-saxons, les consommateurs français n’y sont pas encore très habitués. Quant aux restaurateurs… voilà une nouvelle contrainte à prendre en compte ! D’autant que la mise à disposition d’un nouvel emballage alimentaire va engager des coûts supplémentaires pour les professionnels.
Là aussi, il convient d’avoir une vraie réflexion sur le sujet sans subir cette nouvelle mesure mais en impliquant vos équipes en salle. Les assiettes sont-elles encore bien pleines lorsqu’ils les retirent de la table ? Vous constatez trop de gaspillage ? Avant d’envisager l’option doggy bag, il est souvent intéressant de se pencher sur la teneur des assiettes et l’importance des portions. Il y a sans doute un travail à réaliser pour les réévaluer et revoir ses fiches techniques et ses quantités. Posez-vous la question de la juste quantité au juste coût pour mieux maîtriser votre production et proposer des assiettes vraiment adaptées. Et qui peuvent éviter de passer trop souvent par la case doggy bag !
L’occasion de réfléchir également à la manière d’utiliser vos restes de matière première. Faites appel à la créativité du chef pour imaginer par exemple des mises en bouche qui raviront vos clients et les fidéliseront. Ils seront très sensibles à ces attentions gustatives.
5. N’oubliez pas les nappes et serviettes dans votre réflexion éco-responsable
De la vaisselle et un emballage alimentaire écologique c’est bien, des nappes et des serviettes également éco-responsables, c’est encore mieux. En tant que restaurateur ou dirigeant de concept food ou food truck, vous jouerez la carte de la cohérence en proposant nappes et serviettes dans des matières écologiques.
Et dans ce domaine, une enseigne se démarque tout particulièrement : Celibio. Elle propose des nappes et serviettes 100% ouate de cellulose fabriquées sans eau. A usage unique et biodégradables, elles sont disponibles en blanc ou dans des couleurs naturelles.
Sur le sujet également, réfléchissez à vos usages. Si vous utilisez des nappes et serviettes en coton, celles-ci représentent un coup écologique (le lavage) et financier (le poste de dépense blanchisserie) colossal. Et si vous vous en passiez ? Des sets de tables en matière végétale et des serviettes épaisses biodégradables sont disponibles sur le marché. Inutile de dépenser des sommes folles pour des nappes et serviettes en coton quand la tendance est au minimalisme. Vos clients ne seront pas si choqués de ne plus en trouver sur vos tables. Car n’oubliez pas que ce qui compte, c’est avant tout la qualité de votre carte et de l’expérience client !